[ Désinformation ] Guide pour comprendre la manipulation du siècle
Treize manières de considérer la désinformation, par Jacob Siegel.
Ce dossier de 13 articles est paru originellement en anglais dans Tablet Magazine, tabletmag.com, qui nous a aimablement autorisé à le traduire et à le publier. Nous remercions la direction de Tablet Magazine et Jacob Siegel, qui conservent tous les droits d’auteur et de reproduction de la traduction en français effectuée par nos soins.
Tablet Magazine est basé à Brooklyn, New York City. Il se définit comme un magazine juif traitant du monde – comprendre qu’il considère le monde au travers du prisme de l’éthique judaïque.
Se basant sur le poème de Wallace Stevens publié en 1917 “13 manières de regarder un merle”, Jacob Siegel met à jour en treize chapitres l’arnarque, la manipulation qu’est la “lutte contre la désinformation” aux Etats-Unis. Il expose les manœuvres des “pouvoirs en place” depuis près de vingt ans pour contrôler le débat public.
Quelles leçons pouvons-nous en tirer en France et en Europe, alors que les atteintes par les pouvoirs publics – Commission européenne en tête – et du zélé “complexe militaro-intellectuel” (expression si juste que nous devons à Pierre Conesa) à la liberté opinion et d’expression se multiplient et qu’on tente de les sédimenter dans le droit ?
Que pouvons-nous exprimer – exprimer au sens d’extraire – de l’analyse aussi factuelle que lapidaire de la situation américaine proposée par Jacob Siegel pour comprendre, par exemple, la sombre affaire du fonds Marianne, fonds qui n’a apparemment pas été utilisé pour lutter contre le séparatisme en mémoire de Samuel Paty mais pour financer des manœuvres douteuses effectuées par des officines, au point qu’une enquête judiciaire a été ouverte?
Nous avons déjà abordé dans des termes généraux la problématique de la “lutte contre la désinformation” au moment de la nomination de la commission Bronner à neuf mois de la présidentielle de 2022. Sautons avec Jacob Siegel à pieds joints jusqu’au tréfonds du terrier du lapin blanc.
Ce qui se passe aux USA se passe aussi en Europe – peut-être en pire. Notamment par la courroie de transmission de l’Otan, dont la Commission européenne n’est que la succursale.
Outre le prologue qui suit, les treize épisodes seront publiés tout le courant du mois de mai, en accès libre :
I. Le retour opportun de la russophobie : les origines contemporaines de la désinformation
II. L’élection de Trump : la faute à Facebook
III. Pourquoi ce besoin de collecter toutes ces données sur les gens
IV. Internet : d’ange à démon
V. Russiagate ! Russiagate ! Russiagate !
VI. Pourquoi la guerre contre le terrorisme ne s’est jamais achevée depuis le 11 septembre 2001
VII. L’avènement des “extrémistes de l’intérieur”
VIII. La forteresse des ONG
IX. La Covid-19
X. L’ordinateur de Hunter Biden : l’exception à la règle
XI. Le nouveau parti unique
XII. La fin de la censure
XIII. Après la démocratie
Appendice : le dictionnaire de la désinformation
Prologue : La guerre de l’information
En 1950, le sénateur Joseph McCarthy affirma détenir la preuve qu'un réseau d'espionnage communiste opérait au sein de l’appareil d’Etat. Du jour au lendemain, les accusations explosives plûrent dans la presse. Mais elles ne cessèrent de changer. McCarthy déclara d’abord qu'il était en possession d’une liste de 205 agents communistes actifs au sein Département d'État (le ministère des affaires étrangères américain, ndlr) ; le lendemain, il n’était plus question que de 57 personnes. Puisque sa liste fut conservée secrète, ces incohérences ne revêtirent aucune espèce d’importance. Seul le pouvoir d’accuser opéra, qui a fait depuis du nom de McCarthy le descripteur de cet épisode.
Pendant plus d'un demi-siècle, le maccarthysme a conditionné la vision des “libéraux” américains : la conscience aiguë des dangers des listes noires, des chasses aux sorcières et de la démagogie.
Jusqu'en 2017, jusqu’à ce qu’une autre liste d'agents russes présumés vienne relancer la machine infernale dans la presse et la classe politique américaine. Une organisation sortie de nulle part1, The Alliance for Securing Democracy, a affirmé avoir découvert des centaines de comptes affiliés à la Russie, comptes utilisés à fins d’infiltration de Twitter pour semer le chaos et aider Donald Trump à remporter l’élection présidentielle de 2016. La Russie a été accusée de pirater des réseaux sociaux et de les utiliser pour manipuler secrètement le débat public américain. Sur la base d’un tableau de bord, nommé Hamilton 68, traquant l’activité de plusieurs centaines de comptes sur les réseaux sociaux.
Rien de tout cela n'était vrai. Après avoir examiné la liste de comptes inclus dans Hamilton 68, le responsable de la sécurité de Twitter, Yoel Roth, a admis en privé que son entreprise faisait que des "personnes réelles" étaient "étiquetées arbitrairement comme des agents russes sans preuves ni recours".
L'affaire Hamilton 68 est un remake plan pour plan de la série Z du Maccarthysme, avec une différence de taille : McCarthy a dû faire face au scepticisme de journalistes de renom, de certains fonctionniez des services de renseignement et de nombre de ses collègues du Congrès. Pas le cas de nos jours : médias, appareil d’Etat et majorité des parlementaires se sont rangés en phalanges serrées pour attaquer quiconque remettait en question la véracité de ce qu’avançait Hamilton 68.
Lorsqu’il a été prouvé en janvier dernier que Hamilton 68 était une gigantesque opération de manipulation dont le peuple américain fut la cible, cette démonstration ne rencontra que l’immense mur du silence de la grande presse. Un si profond désintérêt signale le changement radical de paradigme des porte-drapeaux du libéralisme américain, qui ont perdu foi dans la promesse de liberté et embrassé un nouvel idéal.
Dans les derniers jours de son second et dernier mandat, le président Barack Obama prit la décision d’engager le pays dans une nouvelle voie. Le 23 décembre 2016, il promulgua la loi portant sur la lutte contre la propagande étrangère et la désinformation, qui instrumentalise la sécurité nationale au service d’une guerre de l'information tous azimuts.
L’arrivée fracassante sur la scène politique de Donald Trump et des mouvements populistes en 2016 a réveillé la bête endormie. La désinformation, une relique presque oubliée de la guerre froide, a été à nouveau présentée comme une menace existentielle, comme une urgence impérieuse. La Russie aurait exploité les vulnérabilités de l'internet pour contourner les défenses stratégiques américaines en infiltrant les téléphones et les ordinateurs portables des citoyens. L’objectif du Kremlin ? Coloniser les esprits, une tactique que les spécialistes de la cyberguerre appellent le "piratage cognitif".
Occire le spectre de la désinformation, une question de survie pour la nation. “Les États-Unis perdent la guerre de l'influence” annonçait en décembre 2016 la feuille de l'industrie de défense, Defence One. La mise en garde est claire. Cet article citait deux sources haut placées dans l’appareil d’Etat, qui affirmaient que les lois votées pour protéger les citoyens américains contre l'espionnage administratif mettaient en péril la sécurité nationale. Selon Rand Waltzman, ancien responsable de programme à la Defense Advanced Research Projects Agency, les adversaires des USA jouissaient d'un "avantage significatif" en raison des "contraintes juridiques et organisationnelles auxquelles nous sommes soumis et auxquelles eux ne sont pas".
Ce raisonnement a été repris par Michael Lumpkin, qui dirigeait le Global Engagement Center 2 du département d'État, l'agence qu'Obama avait désigné pour exécuter la politique américaine de contre-désinformation. Lumpkin a désigné comme caduque le Privacy Act de 1974, une loi votée après le Watergate protégeant les citoyens américains contre la collecte abusive de leurs informations personnelles par l’Etat. “La loi de 1974 a été créée pour s'assurer que nous ne collections pas de données sur les citoyens américains. Eh bien, … par définition, le World Wide Web est mondial. Il n'y a pas de passeport qui va avec. Qu’il s'agisse d'un citoyen tunisien aux États-Unis ou d'un citoyen américain en Tunisie, je n'ai pas la capacité de discriminer… Si j'avais plus de capacité à travailler avec ces [données personnelles] , si j’y avais accès… Je pourrais mieux cibler, de manière plus probante, pour m'assurer que je puisse faire passer le bon message au bon public au bon moment.”
Le message de l'establishment américain de la sécurité nationale ? Pour gagner la guerre de l'information – un conflit existentiel qui se déroule dans les dimensions sans frontières du cyberespace – le gouvernement doit renoncer à la distinction obsolète entre les terroristes étrangers et les citoyens américains.
Depuis 2016, le gouvernement fédéral a dépensé des milliards de dollars pour transformer le complexe de contre-désinformation en l'une des forces les plus puissantes du monde moderne : un léviathan tentaculaire dont l’emprise s’exerce à la fois sur le secteur public et le secteur privé, que l’Etat utilise pour diriger un effort de « l'ensemble de la société » qui vise à prendre le contrôle total d'Internet et à le purger de toute erreur humaine.
La première étape de la mobilisation nationale pour vaincre la désinformation a vu la fusion de l'infrastructure de sécurité nationale des États-Unis avec les plateformes de médias sociaux, où la “guerre” se déroule. La principale agence gouvernementale de lutte contre la désinformation, le GEC, affirme que sa mission consiste à “rechercher et recruter les meilleurs talents du secteur technologique” . À cet effet, l’Etat fédéral a commencé à ériger de facto les cadres des Gafam en commissaires à l'information en temps de guerre (cela ne vous rappelle-t-il pas la loi “Avia”, censurée par le conseil constitutionnel ? Ndlr).
Dans des entreprises comme Facebook, Twitter, Google et Amazon, les niveaux supérieurs du management ont toujours compté des anciens cadres des services de sécurité. Mais avec la nouvelle alliance entre le système de sécurité nationale des États-Unis et les réseaux sociaux, les anciens des agences de renseignement sont devenus un bloc dominant au sein de ces entreprises ; ce qui avait été un tremplin pour se reconvertir dans le secteur privé a résulté en la fusion de ces deux secteurs. Cette fusion informelle Washington D.C. - Silicon Valley a permis aux bureaucraties fédérales de faire avancer leur agenda au sein des Gafam.
À l'automne 2017, le FBI a établi un groupe de travail sur l'influence étrangère dont la mission est de surveiller les réseaux sociaux pour signaler les comptes tentant de "discréditer les individus et les institutions américaines". Le DHS (ministère de la sécurité intérieure, ndlr) a fait la même chose.
À peu près au même moment, la manipulation Hamilton 68 a explosé dans les médias. D’un seul coup, les algorithmes de Twitter ont propulsé en actualité brûlante le « tableau de bord » de Hamilton 68 exposant la supposée inégrence russe. En coulisses, les dirigeants de Twitter ont rapidement compris qu'il s'agissait d'une arnaque. Lorsqu’ils ont procédé à une rétro-ingénierie de la liste de Hamilton 68, ils ont découvert, selon le journaliste Matt Taibbi, “qu’au lieu d’évaluer l'influence de la Russie sur l’opinion américaine, Hamilton 68 a simplement collecté une poignée de comptes, pour la plupart appartement à des personnes réelles, principalement de citoyens américains, et s’est contenté de décrire leurs activités comme pro-russes. Surprenant." Ce constat a incité le responsable de “la confiance et de la sécurité” (trust and safety, ndlr) de Twitter, Yoel Roth, à recommander dans un e-mail daté d'octobre 2017 que la plateforme prenne des mesures pour exposer la manipulation et "dénoncer ces conneries (bullshit, ndlr) pour ce qu’elles sont, des conneries".
Au bout du compte, ni Roth ni personne d'autre n'a pipé un mot. Au lieu de cela, ils ont laissé un producteur de bullshit en quantité industrielle - définition traditionnelle de la désinformation - continuer à déverser son contenu frelaté directement dans le flux d'information.
Il n’aurait pas suffi que quelques agences puissantes de l’Etat combattent la désinformation. La stratégie de mobilisation nationale appelle à une approche "non seulement pan-gouvernementale, mais aussi pan-sociétale", selon un document publié par le GEC en 2018. "Contrer la propagande et la désinformation", a déclaré le GEC, "nécessitera de tirer parti de l'expertise de l'ensemble des institutions, des secteurs de la technologie et du marketing, des universités et des ONG."
C'est ainsi que la « guerre contre la désinformation » lancée par l’Etat fédéral est devenue la grande croisade morale de notre temps. Des officiers de la CIA sont partagent cette cause avec de jeunes journalistes branchés de Brooklyn, avec des ONG progressistes de Washington, avec des think-tanks financés par George Soros à Prague, des consultants en “équité raciale”, des spécialistes en capital-investissement, des employés d'entreprises technologiques de la Silicon Valley, des chercheurs des grandes universités - et un membre de famille royale britannique à la dérive venu s’échouer aux Etats-Unis. Il nous faut constater que les républicains soutiens de Trump n'ont jamais uni leurs forces avec le Comité national démocrate, qui seul a déclaré que la désinformation en ligne était "un problème de l'ensemble de la société qui nécessite une réponse de l'ensemble de la société".
Les critiques virulentes de cette délétère manipulation qu’est la lutte contre la désinformation – dont Matt Taibbi 3 et Jeff Gerth dans la Columbia Journalism Review 4, qui a récemment publié une autopsie du rôle de la presse dans la promotion des fausses allégations de collusion de Donald Trump avec la Russie – se sont concentrés sur la faillite des médias, un angle largement partagé par les publications conservatrices, qui traitent la désinformation comme une question de censure partisane. S'il ne fait aucun doute que les médias ont été en dessous de tout, ils constituent un bouc émissaire commode. Ils sont de loin l’acteur le plus faible dans la chaîne de la contre-désinformation. La presse américaine, autrefois gardienne de la démocratie, a été neutralisée au point de pouvoir être manipulée comme une marionnette par les agences de sécurité et des opérateurs partisans.
Ce qui s'est passé ces 7 dernières années est une tragédie, et nous sommes tous censés tirer les leçons d’une tragédie. En tant que nation, non seulement l'Amérique n'a rien appris, mais elle a été délibérément empêchée d'apprendre quoi que ce soit, tout n’ayant pas été présenté avec d’autre choix que de prendre l’ombre pour la proie. Non pas que les Américains sont stupides. Ce qui s'est passé n'est pas seulement une tragédie mais s’approche dangereusement du crime. La désinformation est à la fois le nom du péché et le moyen de le dissimuler, c’est une arme camouflée par son utilisation.
Le crime est la guerre de l'information elle-même, qui a été lancée sous de faux prétextes et qui détruit les frontières fondamentales entre la chose publique et la chose privée, entre l'étranger et l'intérieur, frontières dont dépendent la paix et la démocratie. En confondant la politique anti-establishment des populistes avec des actes de guerre commis par des ennemis venus de l’étranger, on a justifié le retournement de moyens de guerre contre des citoyens américains. On a transformé les arènes publiques où se déroule la vie sociale et politique en pièges de surveillance et en cibles pour opérations de guerre psychologique de masse. Le crime, c’est la violation routinière et quotidienne des droits des Américains par des fonctionnaires non élus qui contrôlent sous le sceau du secret ce que les individus peuvent penser et dire.
Ce que nous voyons maintenant, au travers des révélations exposant les rouages du régime de censure actionné par un partenariat public-privé, n'est que la fin du commencement. Les États-Unis n’en sont qu’aux prémices d'une mobilisation de masse qui vise à assujettir tous les secteurs de la société à un état d’exception technocratique. Cette mobilisation, qui a commencé comme la réponse à la menace supposée urgente de l'ingérence russe, évolue maintenant vers un régime de contrôle total de l'information dont la mission est d'éradiquer des dangers parfaitement abstraits tels que l'erreur, l'injustice et le mal - objectif qui ne vaut que pour des dirigeants se croyant infaillibles ou des super-méchants de bandes dessinées.
La première phase de la guerre de l'information a été marquée par les inévitables démonstrations d'incompétence et d'intimidation par la force. La prochaine étape, déjà en cours, est réalisée à la fois par des processus adaptatifs d'intelligence artificielle et de pré-censure algorithmique qui sont encodés de manière invisible dans l'infrastructure d'Internet, où ils sont susceptibles de modifier les perceptions de milliards de personnes.
Quelque chose de monstrueux prend forme en Amérique. Le monstre procède de la synergie et de la symbiose du pouvoir de l'État et des entreprises au service d'un zèle tribal, qui est la définition du fascisme. Pourtant, quiconque passe un peu de temps en Amérique et n'est pas complétement ramolli du bulbe, constatera que ce n'est pas un pays fasciste. Ce qui est en train de naître est une nouvelle forme de gouvernement et d'organisation sociale qui est aussi différente de la démocratie libérale du milieu du XXe siècle que la première République américaine l'était du monarchisme britannique dont elle est issue et qu’elle a finalement supplantée.
Un État organisé selon le principe de la protection des droits fondamentaux des individus est remplacé par un Léviathan numérique qui exerce son pouvoir grâce à des algorithmes opaques et à la manipulation d'essaims numériques. Il ressemble au système chinois de crédit social et de contrôle par l'État de parti unique, alors que fait défaut au système chinois le caractère typiquement providentiel du système de contrôle américain. Alors que nous perdons notre temps à essayer de le nommer, le Léviathan peut disparaître dans l’obscurité de la bureaucratie, qui en dissimulera toute trace par des suppressions automatisées dans les centres de données top secrets d'Amazon Web Services, "le cloud de confiance pour l’Etat".
Quand le merle a volé hors de vue,
Il a marqué le bord
D'un des nombreux cercles.
Au sens technique et organisationnel, le but du régime de censure n'est pas de censurer ou d'opprimer, mais de régner. C'est pourquoi les autorités ne peuvent jamais être reconnues coupables de désinformation. Pas quand elles ont menti sur les ordinateurs portables de Hunter Biden, ni quand elles ont affirmé que la fuite de laboratoire était une théorie du complot raciste, ni quand elles ont dit que les vaccins arrêtaient la transmission du Coronavirus. La désinformation, maintenant et pour toujours, est ce que les autorités disent qu’elle est. Ce ne signifie pas que le concept de désinformation est mal utilisé ou corrompu. C'est juste le fonctionnement d'un système totalitaire.
Si la philosophie sous-jacente de la guerre contre la désinformation peut être résumée en une seule phrase, c'est celle-ci : on ne peut pas vous faire confiance pour raisonner par vous même. Ce qui suit est une tentative d’examiner comment cette philosophie s'est manifestée dans les faits. Nous aborderons la désinformation sous 13 angles - comme dans les "Treize façons de regarder un merle", poème de Wallace Stevens de 1917 - dans le but que la composition de ces treize vues partielles apporte une impression utile de la véritable forme et de la nature réelle de la “désinformation”.
De nulle part, façon de parler. Une officine de l’Otan, basée en Angleterre, alors que c’est le Canada qui, au sein de l’alliance atlantique, a la responsabilité de la lutte contre la désinformation et de la politique de contre-influence. Ceci explique cela…
Le GEC est aujourd’hui dirigé par James Rubin, ancien porte-parole du département d’Etat durant la guerre de l’Otan contre la Serbie en 1999 et ex-époux de Christiane Amanpour, journaliste vedette de CNN.
Le journaliste qui a révélé les “Twitter Files”.
Journal universitaire faisant autorité en matière de journalisme. Jeff Gerth est un journaliste de renom du New York Times, aujourd’hui à la retraite.
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