Du "quoi qu'il en coûte" appliqué à l'Ukraine
L'aide financière à l'Ukraine plombe gravement les finances de l'Union européenne. La manière dont sont octroyés les prêts font du contribuable européen le premier dindon de la farce.
Le jour où Emmanuel Macron recevait à l’Elysée Volodymyr Zelensky pour lui réitérer son soutien à l’Ukraine, le gouvernement Barnier dévoilait les premières mesures, entre économies et hausses d’impôt, qui seront soumises au vote du parlement pour faire baisser le déficit public.
Le parallèle est saisissant. Mais il ne s’agit pas de seulement regarder ce nouvel épisode d’ukrainolâtrie à l’aulne de ce qui se passe sur la scène de la politique intérieure française. Le dirigeant ukrainien (qui n’est plus formellement président depuis mai dernier) craint à raison le désengagement des Etats-Unis dans sa guerre contre la Russie. Et s’est donc lancé une nouvelle fois dans une tournée européenne qui le mènera dans plusieurs capitales. Après Paris, le président ukrainien est attendu à Rome et à Londres. Le cirque est en ville…
Autre parallèle frappant : la veille de la venue de Zelensky à Paris, la Cour des comptes de l’Union européenne a fait savoir dans un rapport qu’elle se montrait passablement inquiète pour les finances publiques de l’UE. En cause : la Covid et l’Ukraine qui plombent les comptes publics. Il ne s’agit pas tant du montant des aides et prêts octroyés à l’Ukraine, que de la façon dont ils sont octroyés comme nous allons le voir.
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