L'info sous les radars
"La seule différence entre la réalité et la fiction est que la fiction doit être crédible" - Mark Twain
De la friture sur la ligne. Le projet de transport par câble de l’agglomération grenobloise était déjà mal emmanché comme nous le relations en juin dernier. Assise inexistante (aucune enquête mobilité propre n’a été menée sur ce projet), besoins quasi-inexistants, tracé complexe et donc coûteux sans parler de sa pertinence, financement bancal, etc…
La Ville de Grenoble vient d’enlever une pierre à l’édifice bien peu solidement monté. Elle a rendu un avis très réservé sur le projet. Et dit s’interroger sur “la priorisation faite de ce projet par rapport à d’autres projets prioritaires et toujours non réalisés, ni même pour certains non étudiés”.
Sur les quatre communes concernées par le transport par câble, dont on rappelle qu’il a d’ores et déjà été attribué à Poma (ce qui promet de belles pénalités à payer si le projet capote mais on y va tout droit), deux ne sont pas vraiment emballées.
Mais le plus “drôle” serait-on tenté d’écrire, c’est de lire les motivations de ce rétropédalage grenoblois à l’aulne de ce qui était affirmé en 2019 lors de la planification du plan de déplacement urbain (PDU) 2030. A l’époque, alors que la commission d’enquête tiquait sérieusement sur la place prise par le câble au détriment d’autres modes de déplacement, Yann Mongaburu, le président du syndicat des mobilités, n’en démordait pas : le câble était la colonne vertébrale du PDU.
Mais voilà, c’était en 2019. Trois ans après, le fauteuil de la présidence du syndicat des mobilités a changé d’occupant. Yann Mongaburu, proche du maire de Grenoble Eric Piolle, a cédé son mandat au macroniste Sylvain Laval, proche du président de la Métropole Christophe Ferrari. Sinon, le câble n’a rien d’un projet politique…
J’ai glissé chef ! Ainsi, à l’initiative du Centre d’influence sur l’environnement (une tentative de recruter au sein des éco-militants et de lutter contre le dérèglement climatique ?), une manœuvre simulant la mise à l’abri de civils/réfugiés dans le cadre d’une invasion de la France est organisée du 14 au 20 novembre.
“L'influence sur l’environnement”, ce sont les opérations psychologiques et la CIMIC (coopération civilo-militaire). Ce type d'exercice va t-il se multiplier à grand renfort de médiatisation pour conditionner les Français à accepter des conflits civils graves, et l'armée française à tirer sur des Français ?
Ou bien est-ce un message aux Russes, une gesticulation toute aussi ridicule que Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de Biden, menaçant son homologue du Kremlin de lancer en Ukraine les “Screaming Eagles” de la 101e aéroportée appuyés par une “coalition of the willing” composée de Polonais et de Roumains (qui ne veulent vraiment pas y aller) ?
Mais dans l’absolu, si en matière “d’influence sur l’environnement” l’armée française compte parmi les meilleures (c’est après tout des Français qui ont théorisé l’action psychologique et la stratégie consistant à s’attirer les faveurs des populations en zone de conflit), un tel entraînement ne semble pas superflu après les débâcles centre-africaine et malienne.
Quoi de neuf docteur ? Quelqu’un a dit au Dr Braun, ministre de la santé, que les vaccins anti-covid n’arrêtent pas la transmission et sont très peu, voire pas efficaces, ne présentent aucun intérêt pour 80% de la population, qu’on le sait depuis 2020 et que Pfizer a reconnu qu’ils n’avaient jamais été testés pour l’arrêt de la transmission ?
Le dire, alors qu’il s’agit de la vérité scientifique établie, est forcément d’extrême droite parce que Mme Meloni (prononcez avec mépris) comme l’ensemble des pays européens - à l’exception de la France et de la Grèce - a réintégré les soignants suspendus, mesure de bon sens et d’équité.
Par ailleurs, jamais dans l’histoire de la médecine une épidémie n’a été arrêtée par la vaccination. Parce que la vaccination, quand le vaccin est efficace, c’est à dire qu’il stimule à la fois l’immunité cellulaire et humorale et arrête l’infection, n’est qu’un acte préventif, pas curatif (sauf dans certains cas précis en immunothérapie).
Pendant ce temps en Espagne… Les Madrilènes se sont rassemblés en masse, 300 000 évalue El Mundo, en soutien à l’accès à une santé publique de qualité.
No business like show business. Pourquoi un secteur d'activité qui a des retombées économiques importantes sur l’ensemble du territoire devrait-il baisser le rideau pour les Jeux Olympiques, une manifestation corrompue, qui est un gouffre financier, dont de 80% de la population se contrefiche et qui se déroule à Paris ?
Comment ? Parce qu’on n’a pas assez de forces de l’ordre pour sécuriser “dans le même temps” les JO et les festivals ? Ce qui signifie que le jour où les Français se lèvent et s’insurgent, l’Etat sera dans la totale incapacité de tenir le pays. Perspective réjouissante. On va peut-être voir la lumière au bout du tunnel plus rapidement qu’on le pense (hin ! hin !).
A moins que terroristes et voyous ne sautent sur l’occasion pour mettre la province à feu et à sang, bien sûr. Comme au Moyen-âge.
A poil akbar. La commission d’enquête du Congrès a démontré dès 2004 l’implication directe de l’Arabie Saoudite dans les attentats du 11 septembre. L’argent, les papiers, la logistique, tout passait par l’ambassade saoudienne, tout était centralisé dans les mains du secrétaire du prince Bandar, ambassadeur du royaume wahhabite aux Etats-Unis.
La déclassification d’interrogatoires de G. W. Bush et de Dick Cheney (le vice-président du premier) mettent en lumière le niveau de corruption des néoconservateurs qui plutôt que “d’amener les responsables devant la justice, morts ou vifs”, ont préféré envahir et occuper l’Afghanistan et l’Irak.
Ca serait bien si en France on déclassifiait tout ce qui concerne les décideurs politiques dans les affaires libyennes et syriennes.
J. Edgar Hoover ressuscité des morts. Le FBI, service de police fédérale et de contre-espionnage, retomberait-il dans ses pires travers de répression politique en mode “les droits constitutionnels des citoyens ne valent pas pour nous et l’état de droit n’existe pas, il n’y a que le droit de l’Etat qui a tous les droits” ? Comme au temps du maccarthysme et de COINTELPRO.
Ceux qui ont des opinions qui ne correspondent pas à la norme décidée par le pouvoir, qui osent se montrer critiques et ont l’outrecuidance de s’organiser pour le faire, sont surveillés, intimidés, embastillés sur la seule base de leurs opinions. Témoignage effrayant d’un agent du FBI bénéficiant du statut de lanceur d’alerte, traîné dans la boue par les médias de grand chemin, recueilli par l’excellent Matt Taibi.