[ BREAKING NEWS ] Un ballon pour la troisième guerre mondiale
Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain, annule sa visite en Chine à cause d'un ballon d'observation, dont la provenance chinoise n'est pas avérée. Stratosphérique.
Les méchants chinois auraient “envoyé” un ballon d’observation dans l’espace aérien américain.
Oh que les Chinois sont retors ! Quelle sinistre bande de 1,2 milliard de petits salopiauds ! Envoyer un ballon qui va monter jusqu’à la limite de la stratosphère pour collecter des données, ballon qui va aller selon les vents, dont la course ne peut pas être contrôlée même si elle peut être prévue, ce n’est pas comme si tout le monde ne le faisait pas pour recueillir des données météo (entre autres) !
Ces perfides Chinois, dont le pays est la troisième puissance spatiale au monde, ne possèdent pas de satellites d’observation qu’ils ont construits et lancés eux-mêmes, dont certains sont braqués sur les Etats-Unis. La Chine dispose de plus de 300 satellites, dont plus du tiers sont militaires. D’où le ballon. Oui, oui.
Pétris de cet art pervers de la dissimulation qui n’appartient qu’à eux (c’est démontré dans la série américaine Fu Manchu depuis les années 1950, pas du tout raciste), les Chinois ont envoyé en loucedé un ballon survoler le Midwest. Ballon qui n’a pas été déclaré ou dont on ne connait pas la provenance. Si on sait pas, c’est chinois !
Ein und nur ein Luftballon.
Alors oui, certaines données en haute altitude peuvent être critiques quant au lancement de missiles balistiques intercontinentaux. Mais n’est-ce pas un général de l’armée de l’air américain qui a prédit que les Etats-Unis rentreraient en guerre contre la Chine en 2025, faisant les gros titres de la presse de grand chemin ?
Les USA, ou plutôt leur Etat fédéral, corrompus et “dirigés” par un vieillard sénile et lui-même n’ayant connu comme carrière que corruption, cherchent la guerre. Toujours. Depuis toujours.
Pourquoi? Parce que la guerre est existentielle aux USA. Contre n’importe qui fera l’affaire. Quand c’est pas la Grenade, c’est le Panama, l’Afghanistan, la Libye ou l’Irak; quand l’ennemi est faible, ils paraissent forts. Sans guerre, les Etats-Unis n’auront plus rien d’uni. C’est cette paranoïa aigüe, exigeant un ennemi mortel fabriqué de toutes pièces qui, depuis la guerre de sécession, fait de cet équipage improbable un pays.
Et surtout parce que cela rapporte. Parce que cela préserve les rentes. Parce que cela a permis depuis la Première Guerre mondiale aux USA de bien vivre en vampirisant le reste du monde.
Vive le Texas indépendant ! Vive la République californienne autonome ! Vive le Montana souverain ! Et le New Hampshire démocratie directe ! Sauf qu’ils le sont déjà.
C’est pourquoi il ne faudrait pas que nous, Européens, malgré l’acte de guerre qu’ont commis les USA contre nous, ses alliés, en sabotant les gazoducs Nordstream, prenions l’ombre pour la proie.
Le peuple américain n’est pas notre ennemi. Notre amitié lui est indéfectible.
Nos ennemis ne sont pas non plus les Russes et les Chinois.
Notre ennemi est Washington D.C., qui n’est pas l’Amérique. Nos ennemis sont Wall Street, ses médias “mainstream” et la “big tech”, qui ne sont pas l’Amérique. Nos ennemis sont les Bill Gates, les Georges Soros, les Larry Fink, qui ne sont pas l’Amérique. Ça tombe bien: ils sont les ennemis de tout le monde, à commencer du peuple américain.
Hommes de bonne volonté de tous les pays, unissez vous ! Vous savez ce que vous devez faire. Certainement pas la guerre.
On dirait un discours Macroniste ! C’est amusant .