Trump en route vers la Maison Blanche
Trump a taillé une monumentale croupière à ses concurrents dans l'Iowa. Il vient d'écraser Nikki Haley la candidate de l'establishment, dans le New Hampshire.
Pour la deuxième fois, Donald Trump vient de laminer l’establishment du parti républicain, qui lui voue une détestation au moins aussi forte que les “progressistes”. Pourtant, aucun coup tordu ne lui a été épargné, du report d’une audience d’un procès en diffamation le jour de la primaire à la manipulation du scrutin. Dans le New Hampshire, les primaires sont semi-ouvertes : les électeurs se déclarant indépendants peuvent voter à la fois à la primaire démocrate et à la primaire républicaine. De nombreux électeurs inscrits comme démocrates ont donc modifié leur inscription à indépendant, pour voter pour Nikki Haley et faire barrage à Trump.
Panique à Washington, à Wall Street, dans la Silicon Valley. Crises de nerfs dans les grands médias. Et terreur dans les capitales européennes où les pouvoirs en place vont perdre la source de ce pouvoir : le soutien des USA.
Il est désormais clair que Donald Trump sera le candidat du parti républicain à la présidentielle puisque les primaires restantes sont dans les faits déjà jouées. Les poursuites judiciaires fabriquées de toutes pièces par un establishment aux abois n’y feront rien.
L’establishment – ce qu’il est convenu d’appeler “l’élite” – est tellement “éveillé” (woke) qu’il a oublié que parmi les grands mythes américains, il y en a un que leurs concitoyens affectionnent particulièrement : celui du underdog, de l’outsider, qui confronté aux puissants dépossédant les braves gens de leurs biens, de leur liberté et de leurs droits, remet l’église au centre du village et administre la justice à coup de Colt pacemaker (80% des westerns, l’ensemble de Star Wars etc.), ou bien par des plaidoiries robustes (l’ensemble des films judiciaires à suspens). De John Wayne à John Wick, de Douze hommes en colère à Des hommes d’honneur, c’est là l’essence du héro américain, cet individu qui permet la résurgence d’une communauté de destin où mérite, justice, respect des autres et solidarité librement consentie sont les fondements de la société.
Outre atlantique, cette prétendue élite et les médias qu’elle contrôle ont relayé les mensonges de la campagne d’Hillary Clinton en 2016 jusqu’à provoquer une enquête fédérale visant un président en exercice, pourrissant ainsi son premier mandat. Tout dans le “Russiagate” était faux.
Cette élite et les médias qu’elle contrôle ont provoqué à six mois de la présidentielle de 2020 plus d’un mois d’émeutes et de pillage en montant en épingle la mort de George Floyd imputée à des exactions d’une police réputée raciste. Alors que déjà, à l’époque, les autorités disposaient d’un rapport d’autopsie ne montrant aucune trace de suffocation ou de strangulation et d’un rapport de toxicologie montrant que George Floyd avait quatre fois la dose mortelle de Fentanyl dans le sang, ce qui en fait la cause la plus probable de son décès. Nous publierons dans les jours qui viennent une interview de Liz Collin, la journaliste qui a produit le documentaire The Fall of Minneapolis.
Il ne s’agit pas de prendre parti pour un candidat en particulier dans une élection qui n’est pas la nôtre, mais de décrire une situation politique délétère et de constater qu’en sont les premiers responsables les démocrates et l’establishment états-unien.
En 2016, Trump a remporté une double victoire : la première contre l’establishment républicain lors des primaires; la seconde en laminant Hillary Clinton et l’establishment démocrate lors de la présidentielle. Plutôt que de chercher à comprendre ce que fut le ressort de leur défaite – à commencer par conclure qu’Hillary Clinton était tout simplement une mauvaise candidate – le parti démocrate et les médias corporatifs ont préféré relayer la manipulation et les mensonges du Russiagate.
Russiagate qui, dans les faits, serait suffisant pour envoyer en prison Hillary Clinton et au moins deux des dirigeants de sa campagne, Jake Sullivan et Antony Blinken. Oui, l’actuel conseiller à la sécurité nationale et l’actuel secrétaire d’Etat de l’administration Biden.
Et ce sont les deux mêmes qui ont manipulé l’élection de 2020 en s’arrangeant pour faire censurer dans les médias et sur les réseaux sociaux l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, dont le contenu rassemble d’innombrables preuves de la corruption de la famille Biden et de l’actuel président des USA en Ukraine, en Chine et ailleurs alors qu’il était le vice-président de Barack Obama. Ils matraquent aujourd’hui que Trump est responsable de l’émeute du 6 janvier 2020 ? Comme ils ont matraqué que le décès de George Floyd était un crime raciste et laisser se passer – quand ils ne les ont tout simplement pas encouragées – les gigantesques émeutes de 2020. Tout est faux.