Braun et Véran découvrent que la Covid est une infection respiratoire aigüe
La fin de l'isolement obligatoire acte bien l'incapacité des vaccins à protéger contre la transmission. L'admettre reviendrait à reconnaître l'absurdité des politiques imposées depuis trois ans.
“Nos outils se normalisent. Le Covid rejoint finalement ce qu’on appelle les infections respiratoires aiguës”. Déclaration du ministère de la Santé reprise sans sourciller dans Le Monde ce 1er février. Le nom de la maladie est depuis le début SRAS CoV-2 : Syndrome respiratoire aigu sévère CoV-2.
A compter de ce jour, l’isolement systématique des personnes testées positives n’est plus obligatoire en France et les pouvoirs publics mettent fin, dans une relative bonhomie médiatique proportionnellement inverse au zèle mis pour relayer les messages de confinement, à Contact Covid, ce service qui permettait d’identifier les personnes malades du Covid-19 et de leurs cas contact.
Et cette annonce, heureux hasard, est la même faite le même jour par l’administration Biden à Washington. Comme à Washington, à Paris on espère éviter de rendre des comptes, y compris devant la justice pénale, des politiques délétères et violentes imposées à grand coût économique, social et de santé publique.
Tout comme ils pensent pouvoir échapper à l’explication quant à la rupture d’égalité imposée par l’ensemble des institutions, Conseil constitutionnel, Conseil d’Etat et parlement en tête. L’ordonnance du 6 août 1944 a permis de frapper d’indignité nationale ceux ont “porté atteinte à l'unité de la Nation ou à la liberté des Français, ou à l'égalité entre ceux-ci'“ Il serait bon de la ressortir du placard afin de faire le ménage dans l’ensemble de la classe politique, dans la haute fonction publique et dans les médias.
L’exécutif admet ainsi sans le dire que la “vaccination” est un échec, puisqu’elle n’arrête ni la transmission et encore moins l’infection, et s’en remet aux gestes barrière. La Covid est désormais rangée au rayon des épidémies saisonnières avec lesquelles on apprend à vivre (et à mourir, ce qui est visiblement plus difficile à accepter).
Comment comprendre que, dans l’apathie politique et médiatique, les soignants non vaccinés ne soient pas réintégrés ? La question, court-circuitée et fossoyée à l’Assemblée nationale 1, ne se pose pas plus alors que la France est le dernier pays en Europe à mettre son véto, tentant du mieux qu’elle peut de réduire le sujet à la question de la pénurie de personnels. Ce que le sujet n’est pas. Relire l’excellente analyse de la porte-parole du collectif de soignants et médecins à Grenoble.
Quant à la contre-productivité de la vaccination de masse avec des produits alors (et toujours) expérimentaux, nous vous l’exposions le 16 juillet 2021. Du coup, on vous remet l’article.
En liminaire, une question morale.
Que se serait-il passé avec les malades du Sida au début des années 1980 si des gens comme Emmanuel Macron, Jean Castex, Olivier Véran, Gérard Larcher, les “pontes” de l’AP-HP et tous les obsédés de la piquouse obligatoire avaient été aux manettes ?
Aurait-on imposé un passe sanitaire montrant qu’on n’était pas positif au VIH, virus provoquant une maladie mortelle dans 100 % des cas ? Figurez-vous que ce débat a eu lieu et qu’à l’époque le choix qui fut fait, alors qu’on n’en connaissait moins sur le VIH que sur le SARS CoV-2, fut le seul honorable et éthique : la préservation du secret médical et le refus total de mettre au ban de la société les malades du sida.
Doit-il en être autrement aujourd’hui avec nos compatriotes qui exercent leur liberté fondamentale de ne pas être vaccinés avec des produits expérimentaux contre une maladie qu’ils ont dans leur écrasante majorité peu de risque de développer et encore moins de risque d’en mourir ?
Un peu de théorie
Notre système immunitaire est confronté à une épidémie qui est elle-même un système, puisque constituée d’hôtes reliés par des modes de transmissions rendant possible la circulation de pathogènes susceptibles de causer la même pathologie.
On peut également poser que “l’immunité collective” est un système (fictionnel, c’est une vue de l’esprit, cela n’existe pas) constitué de l’ensemble des immunités individuelles de la population, tout comme le complexe sanitaro-industriel (système de santé, hôpitaux, laboratoires pharmaceutiques etc.) est un système dont l’objectif est de pallier aux défauts des systèmes immunitaires individuels soit de manière préventive (vaccins, prophylaxie) soit de manière curative (traitements).
Traiter l’épidémie signifie donc que le système qu’est “l’immunité collective” allié à celui du complexe sanitaro-industriel doit contrôler, doit être plus fort que le système qu’est l’épidémie.
William R. Ashby a énoncé cette loi fondamentale qu’est la loi de la variété requise, qui dit :
Pour qu’un système « A » puisse contrôler (à la fois « surveiller » dans la signification française et « commander » dans la signification anglaise) un système « B », il faut et il suffit que la variété de « A » soit supérieure ou au moins égale à celle de « B ». Il s’ensuit qu’une « inversion de contrôle » se produit lorsque la variété du « commandé » augmente et dépasse celle du « commandeur ».
Le SARS CoV-2 mute bien plus rapidement, présente une bien plus grande variété de … variants que les vaccins - expérimentaux ou pas - que le complexe sanitaro-industriel est capable de développer et de produire dans le même temps.
Par conséquent, en l’état actuel des choses, le système maître sera toujours l’épidémie et le complexe sanitaro-industriel son esclave courant après les variants. C’est pourquoi la Covid est une maladie latente, endémique, provoquant des épidémies saisonnières. Comme la grippe.
Si l’on vaccine l’ensemble de la population avec des vaccins ne contenant qu’un même et seul principe actif, on réduit la variété du système “immunité collective” et par conséquent on renforce la domination du système épidémique qui par réaction accroitra sa variété, accroitra le nombre de variants jusqu’à ce que résistance à l’immunité vaccinale soit atteinte.