[ Cocktail of Parties ] Les COP poursuivent leur simulacre
L'enlisement et l'échec annoncé de la COP 29 à Bakou est tout sauf une surprise. Il faut remonter aux origines de la diplomatie climatique.
Pourquoi l’idée d’organiser la 29e COP Climat à Bakou n’est pas si incohérente comme L’Eclaireur a commencé à l’aborder dans un premier volet et dont le mécanisme douteux des crédits carbone en est l’illustration ? En quoi la réapparition sur le devant de la scène mondiale des énergies fossiles, et des géants pétrogaziers, s’il fait hurler la classe politique et médiatique, n’est somme toute que simple continuité, en bonne cohérence avec les principes fondateurs qui ont propulsé le concept de “développement durable” ?
Pour cela, Il faut remonter à la source des COP, plonger dans les racines des sommets de la Terre et voir comment les lignes directrices tracées il y a un demi-siècle ont irrigué pléthores d’organismes et organisations. Comment les industries pétrolières et gazières ont toujours pris part aux discussions et négociations, mais surtout comment l’économie a pris le pas sur un éco-développement resté de façade, et comment la finance s’est immiscée dans le débat pour, au final, générer une forme de statu quo : celui de maintenir les pays en développement en… développement.
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