[ Edito ] Qui perd gagne
La décision d'amorcer les négociations d'adhésion à l'UE avec l'Ukraine est une pathétique tentative de masquer la défaite totale aux peuples européens.
Que surviendrait-il si Olav Scholz, qui a consenti au sabotage de Nord Stream par les américains avec la complicité des trois pays scandinaves (une infrastructure critique pour son pays, il a ainsi durablement ruiné l’économie allemande) et qui vient de déclarer que l’aide militaire à l’Ukraine devra être défalquée de la ligne budgétaire de 100 milliards allouée à la Bundeswehr (intéressant concept stratégique que celui de déshabiller Hans et Gunter pour habiller Taras et Volodymyr afin de lutter contre la “menace” que ferait peser la Russie sur l’Allemagne), annonçait aux Allemands manière de cadeau de Noël qu’ils devront allonger 10 milliards d’euros par an pendant 20 ans pour la reconstruction de l’Ukraine?
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Que se passerait-il si Emmanuel Macron devait imposer aux français de casquer 7 à 8 milliards d’euros par an pour le même motif en sus des milliards déjà donnés sans aucun contrôle démocratique alors que l’Etat français est dans les faits en faillite ?
Nous avons déjà un précédent, le Kosovo. Pays mafieux mais d’une taille sans commune mesure avec celle de l’Ukraine. Depuis 1999, l’Occident, UE en tête, finance intégralement cet Etat croupion, sans qu’aucune forme de progrès économique, social et démocratique ne soit notée. Si le Kosovo est un puits sans fond, alors l’Ukraine sera un énorme trou noir.
La décision d’ouvrir les négociations d’adhésion de l’Ukraine ne procède que de la volonté de l’ensemble des gouvernements de l’UE de dissimuler aux peuples le coût réel d’un conflit qu’on leur a imposé, une guerre voulue et provoquée par les USA, l’Otan et les dirigeants européens, une guerre qui va contre tous les intérêts européens. Il s’agit de faire passer son coût au niveau supranational où aucun contrôle démocratique digne de ce nom n’existe (le Parlement européen, corrompu, est un travesti), de le rendre invisible dans l’instant afin que les pouvoirs en place, aux abois, restent en place.
Les ukrainiens ne se battent pas pour “défendre nos valeurs” - à moins que “nos valeurs” soient le crime organisé, la corruption et le nazisme. Ce chantage vise, comme durant la Covid, à nous faire sentir personnellement responsables de ce dont nous ne sommes pas. Il est inopérant. La seule chose dont l’Ukraine est un peu plus près, c’est de l’anéantissement. Et l’UE de l’effondrement.
Zelensky est revenu bredouille de Washington où il est allé faire son désormais rituel tour de mendicité de l’Avent pour obtenir une rallonge de 68 milliards de dollars. La Chambre des représentants, qui a la haute main sur les dépenses fédérales, ne validera vraisemblablement rien avant l’interruption de la session pour les fêtes de fin d’année. Il est établi que près de 70% des fonds arrivant en Ukraine sont détournés. Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, pour faire passer cette statistique un peu grosse à avaler, a cru bon de déclarer que 90% des fonds alloués à Kiev sont dans les faits dépensés aux USA. Peut-on en déduire que l’écrasante majorité des fonds détournés proviennent d’Europe ?
La décision d’ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine, qualifiée d’historique (avez vous remarqué comme tous les jours 25 événements sont “historiques”), n’est même pas encore un cache misère. Plus personne, les ukrainiens en tête, ne supporte Zelensky. Tout le monde a compris que l’Ukraine, donc l’Occident, a perdu cette guerre. Plus de 500 000 tués, au moins autant de blessés, près de 10 millions d’Ukrainiens ayant quitté l’Ukraine et qui ne retourneront jamais dans un pays détruit que personne n’a les moyens de reconstruire. Mais pas de panique: Raphaël Glucksmann, l’un des responsables de la catastrophe géorgienne puisqu’il était le conseiller de Saakashvili, a la solution !
Il suffit de voler 200 milliards d’euros à la Russie ! Vous voyez les intérêts des actifs de la banque centrale et des entreprises russes - autant de créances qu’elles détiennent sur nous ? Donnons les à l’Ukraine, ça ne coûtera rien au contribuable ! Vu le niveau de stupidité et d’incompétence de M. Glucksmann, espérons qu’il perdra son siège d’Eurodéputé français l’an prochain. Les intérêts courent. Ils sont dus quoi qu’il arrive. Il sont indissociables des actifs qui les génèrent et ne sont pas aliénables sans décision du Conseil de sécurité de l’ONU. Les contribuables, quoi qu’il arrive, paieront.
Les Russes, qui jusqu’à présent n’ont rien gelé, auront beau jeu de changer leur fusil d’épaule et de confisquer à tour de bras les actifs européens en Russie. Ces actifs ont une valeur bien supérieure à 200 milliards d’euros.
L’ouverture des négociations d’adhésion avec les deux pays les plus corrompus d’Europe - l’Ukraine et la Moldavie - n’est pas conforme aux traités. Ces deux pays ne remplissent pas la totalité des critères obligatoires. Viktor Orban, le premier ministre Hongrois, a raison de le souligner. S’il s’agit de “défendre nos valeurs”, alors pourquoi donc y déroger ?
L’abstention de la Hongrie lors du vote d’hier à Bruxelles a pour conséquence l’absence d’unanimité. Une tâche indélébile qui s’étendra et étiolera le cours d’un processus de négociation irrémédiablement frelaté. Cela n’est pas sans rappeler l’entrée de la Grèce dans l’Euro, fabriquée par le trucage de ses comptes publics facilité par Goldman Sachs et un certain Mario Draghi qui y était alors employé. Nos amis grecs en paient l’amère facture depuis 15 ans.
La panique est telle que tous les chefs d’Etat et de gouvernement sans épine dorsale de 26 des 27 Etats membres de l’UE se sont empressés d’accepter ces négociations. Dès que la défaite de l’Ukraine sera officiellement consommée, les questions financières et les légitimes intérêts nationaux resurgiront vite, le tout dans un contexte de crise économique aussi sévère qu’auto-infligée. Aurait on voulu que l’Ukraine ne rentrât jamais dans l’UE qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
Viktor Orban bloque les 50 milliards d’aide supplémentaires à l’Ukraine, et on ne saurait lui donner tort à lecture des traités européens. Cette somme n’est pas prévue au budget de l’UE, qui a été décidé pour un cadre de 7 ans. Elle ne saurait donc y être prélevée. Et le premier ministre hongrois de renvoyer les Etats membres à leurs responsabilités: si on veut allouer 50 milliards d’euros d’aides à l’Ukraine, alors il faut le faire par un mécanisme hors budget de l’UE, c’est à dire par des contributions directes provenant des budgets nationaux de chacun des états membres, dont les dirigeants seront alors dans l’obligation de rendre compte. Le coût délirant de cette guerre qui aurait très aisément pu être évitée apparaîtra au yeux de tous. Car là, pas possible d’invoquer le secret défense comme avec les armes.
Quand on sait que l’opinion publique en Europe est majoritairement opposée à la poursuite de l’aide à l’Ukraine (même chose USA) et à tout forme d’élargissement, la fuite en avant des dirigeants européens ne fera que hâter leur chute et celle de l’UE. Laissons les faire.
Nous sommes de fait dans un univers du mensonge. Et ceux qui propagent ces fausses nouvelles finissent par y croire bien évidemment. Cette oligarchie folle nous emmène contre notre gré dans ce monde virtuel dont elle ne sait plus s'il est la réalité ou un rêve (Un cauchemar?). Tous les événements que nous avons vécus ces dernières années le prouvent: L'aventure folle de l'Ukraine (Comment imaginer qu'un dirigeant comme Poutine - joueur d'échec de haut niveau - puisse déclencher une telle opération sans avoir tout prévu?); La gestion calamiteuse de l'énergie (Comment croire qu'on puisse se passer d’énergie fossile et faire disparaître les voitures à carburant fossile au profit d'électriques en remplaçant les sources d'électricité existantes qui sont pilotables et bon marché par des éoliennes qui fonctionnent au mieux 20% du temps et en réduisant autoritairement la consommation des ménages?); L'effondrement de l'économie européenne avec le renchérissement de l'énergie et une natalité en berne et l'accueil dans l'UE de pays complètement désorganisés au niveau de vie sans commune mesure avec le nôtre; L'immigration totalement incontrôlée alors que nous avons 20% de chômeurs?. La création d'une fédération européenne sans accord des peuples et la disparition simultanée des nations?; Les positions politiques incompatibles avec la situation intérieure de notre pays; La volonté affichée - en matière de défense - de préparer les armées à un combat de haute intensité alors que nous sommes incapables de fabriquer nos munitions (ni les chaussures de nos soldats) et que nous détruisons l'idée de nation (V plus haut): Qui pourrait engager sa vie pour un machin comme l'Europe? Et je n'aborde pas la gestion des vaccinations anti-covid qui nécessiterait un livre!
En fait rien n'est sensé et nous avons mis (Enfin je n'en fais pas partie!) à notre tête des psychopathes qu'il aurait fallu enfermer ou des gâteux qui devraient être en asile: En tout cas des incapables. Je vois mal l'avenir avec une telle bande de branques.