L'info sous les radars change de formule
Thierry Breton, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu ou Tony Parker en ouverture de rideau... L'info passée à la moulinette de L'Eclaireur.
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Réagir rapidement à l’actualité n’est pas la vocation de notre lettre confidentielle, qui ne propose pas de flux mais des articles de fond et des enquêtes fouillées.
Le réseau social “Locals”, une plateforme opérée par Rumble, le concurrent de YouTube, est particulièrement bien adapté à ce type d’informations puisqu’il est nettement plus calme, plus posé, plus réfléchi et moins hystérique que X (anciennement Twitter). Il n’est pas non plus utilisé à fins de communication par des entreprises, des institutions, des personnalités politiques ou dans l’objectif de générer des clics. On n’y trouve aucune censure a priori, pas de publicité et on peut y publier des billets de plus de 240 signes.
La conseillère adjointe à la sécurité nationale américaine viendrait-elle donner des ordres à Thierry Breton ?
Thierry Breton a systématiquement planté toutes les entreprises qu'il a dirigées, essentiellement des entreprises publiques. Son modus operandi est malin. A grand coup d'acquisitions spectaculaires et de communication, il fait monter la pression et le cours des actions, mais s'arrange pour quitter le navire avant que l'usine à gaz qu'il a créée n'explose, laissant d'autres se dépatouiller avec les conséquences.
De Bull à Atos (lire l'excellente enquête de Marc Endeweld) en passant par France Télécom (l'ancêtre d'Orange), Thomson et le Fururoscope de Poitiers, tout ce qu'il a touché s'est toujours transformé en trou noir financier pour l'Etat, les Français et les actionnaires. Alors qu'il était ministre de l'économie et des finances, il poussa pour et obtint la calamiteuse privatisation des autoroutes... En revanche, question patrimoine, tout va bien pour lui.
Son Digital Service Act - un dispositif néofasciste et néolibéral - s'avère un nouveau plantage: les plateformes feront ce qu'elles voudront et contesteront les amendes devant la justice européenne. Sans compter que la liberté d'expression est une liberté fondamentale garantie constititutionnellement par chaque Etat membre de l'UE, UE qui n'est pas un Etat souverain et n'a pas de Constitution. Rappelons que le Conseil constitutionnel avait déjà retoqué la loi Avia dont le DSA n'est que la resucée.
Il s'agira donc soit de le saisir à nouveau pour faire invalider une à une les dispositions du DSA tel que transposé en droit français, ou bien d'attaquer le DSA devant la CJUE en démontrant qu'il ne relève pas d'une compétence européenne. Ou devant la CEDH, par le biais de la déclaration européenne des droits de l'Homme et le fondement de l'arrêt Handyside. C'est du moins ce que des sources bien informées au sein des Gafams nous disent. Les rodomontades et les coups de mentons de M. Breton ne semblent pas inquiéter grand monde.
Le 6 septembre, Thierry Breton recevait à nouveau à Bruxelles la conseillère adjointe à la sécurité nationale de Joe Biden, chargée de la cybersecurité et des technologies émergentes, Anne Neuberger. Mauvais arrière goût de la tentative de recruter l'américaine Fiona Scott Morton comme économiste en chef de la DG concurrence alors qu'un ressortissant d'un pays tiers ne peut être employé par les institutions européennes ? Bruxelles succursale de Washington ?
Pourquoi donc un commissaire européen au marché intérieur reçoit-il la conseillère adjointe à la sécurité nationale alors que l'Union européenne ne dispose d'aucune compétence en la matière, compétence qui réside chez les Etats membres? Comme avec la Covid, la Commission européenne s'arrogerait-elle des prérogatives que les traités ne lui confèrent pas? Agirait-elle avec la même opacité et le même niveau de corruption pour des intérêts qui ne sont pas ceux des citoyens européens ?
Intéressant personnage qu'est Mme Anne Neuberger née Karfunkel en 1976, exemple parfait de ce qu'est l'administration Biden. On pourrait croire qu'avec un poste pareil, elle est ingénieur, mathématicien, ou informaticien et cumule des années d'expérience technique. Raté !
Mme Neuberger a grandi dans la fameuse communauté juive hassidique de Boro Park à Brooklyn, New York. Ella a obtenu sa licence (Bachelor of Arts) au Lander College pour les jeunes femmes du Toro College, une université privée juive, et en 2005, un Master of International Affairs de l'Université de Columbia. Avant de rentrer en politique, elle a occupé différent postes dans la finance et fut notamment chargée de l'acquistion de la division "consignation et fiducie" de la banque Wachowia. Attendez un instant ! La banque Wachowia, celle qui a blanchi plus de 300 milliards pour le compte des cartels mexicains (alors que Mme Neuberger y était en poste) ?
Coincidence? C'est en 2007 que Mme Neuberger rejoint la Maison Blanche comme "fellow" pour finir au Pentagone sous-directrice des finances de la marine américaine. Elle ne dispose d'aucune expérience militaire, du secteur de la défense et du secteur maritime. En 2009, elle rejoint la NSA, où elle a notamment dirigé la sécurité électorale (y compris le US Cyber Command pour ce sujet-là). La sécurité électorale, vous savez, cette giganstesque opération de manipulation et de censure exposée par Jacob Siegel dans Tablet Mag et dont L'Eclaireur a publié la traduction française...
En 2019, elle prend les fonctions nouvellement créées de directrice de la cybersécurité à la NSA. Sans aucune compétence technique. Chez les Chinois, chez les Russes, chez les Israéliens, chez les Anglais, chez nous les Français, les personnes qui occupent ce type de poste sont des techniciens de haut vol, ingénieurs, cryptographes ou informaticiens blanchis sous le harnais. Puis en 2021, elle est nommée conseillère adjointe à la sécurité nationale de Joe Biden. Comment donc Mme Neuberger a t-elle pu obtenir des postes pareils, alors qu'elle n'en a visiblement pas les compétences ?
La réponse est simple: idéologie manageriale, politique. Et les donations de ses parents. Car Mme Neuberger a pour père George Karfunkel, le fondateur de AmTrust Financial Services, une compagnie d'assurance multinationale qui en 2021 a plaidé coupable de fraude dans le cadre d'une enquête mené par la SEC, le gendarme de la bourse américain. Famille Karfunkel qui va de scandale en scandale. Sous fond de suspicion de manipulation des cours de l'action de Kodak et de son sauvetage par l'Etat fédéral.
Un ancien ministre français (scolarité à l'école alsacienne, prépa à Louis Legrand puis Supelec, qui n'a somme toute jamais fait que de la politique et qui - selon la formule de Régis Debray - est un "gallo-ricain" passé par la Havard Business School) et une fille à papa milliardaire américaine pure représentante du complexe politico-desinformationnel (certains diront de l'Etat profond) gérant la "cybersécurité" alors que tous deux sont issus d'un système que l'on sait corrompu: que pourrait-il bien se passer de funeste ?
Au lieu de se demander ce que peut faire notre industrie pour l'Ukraine, posons-nous la question de savoir ce qu'elle fait pour la France avec l'argent du contribuable
Attention c'est du concret ! 150 drones pour l'Ukraine payés par les contribuables français sans qu'on ait demandé leur avis. Pas plus qu'on a demandé l'avis du parlement. Le consentement à l'impôt n'est plus qu'un lointain souvenir...
Il va falloir arrêter deux minutes avec les drones. Ce ne sont ni plus ni moins que des avions radiocommandés 2.0. Tout le monde ou presque aujourd'hui sait en frabriquer. Voyez l'Iran, voyez la Russie, voyez la Chine, voyez la Turquie etc.
Nous sommes en France en revanche incapables de fabriquer des munitions rodeuses, des drones suicides du type Lancet ou Geranium. La preuve? Nous ne disposons pas des équivalents puisque nous n'en livrons pas à l'Ukraine.
L'intérêt de ces joujoux, Lancet et Geranium, c'est que coûtant moins de 20 000 dollars et pouvant être fabriqués en très grande série avec des technologies civiles, peu chères et largement disponibles de partout (même dans les machines à laver), ils détruisent des blindés, des canons, des radars et autres matériels et installations à plusieurs millions de dollars... Quant aux drones antipersonnel, dits " vue à la 1ere personne", ils sont achetés dans le commerce pour 1000 à 1500 dollars et on y fixe une munition de lance-roquette type RPG7. Ca coûte deux fois moins cher qu'un obus de 155mm conventionnel OTAN (+/- 4200 dollars).
De sources américaines, les Russes, avec leur capacité de brouillage et de guerre électronique, descendent plusieurs de centaines de drones ukrainiens par mois. Alors 150 drones Delair, quelle différence? A part pour le contribuable français, qui paie...
Quand on se penche sur le site de Delair, on se rend compte que les applications sont communes et ses produits sont positionnés sur des marchés déjà saturés. Qui dans ce secteur ne propose pas aujourd'hui des drones de surveillance à charge variable de 5 kg pouvant emporter guimbal, caméra et IMSI catcher et rapide à mettre en œuvre? On n'est pas dans l'innovation technologique et industrielle. https://delair.aero/security-and-defense-solutions/.
Ne nous taxez pas d'anti-patriotisme : nous faisons le constat que la société Delair est un construteur de drones de surveillance comme un autre, et que les drones depuis une quinzaine d'années sont des produits banals, tant pour les militaires que pour les civils.
Il est avancé que les drones Delair n'ont pas de signature radar. Il s'agit bien de radar traditionnel. Les Russes utilisent des radars basses fréquences, pour lesquels tout a une signature, même les F-35 américains sensés être furtifs... Ça, c'est du concret.
Les grands projets dans le Vercors de l'ancien basketteur de la NBA ont-ils du plomb dans les baskets ?
On dirait que la résistance s'organise.
Lire ce reportage de Basta!, le canard fondé par François Ruffin, dont deux journalistes sont allées à la recontre d'un collectif d'habitants qui conteste le bonanza immobilier avec Tony Parker en vedette américaine, bonanza visiblement destiné à des investisseurs fortunés et essentiellement parisiens qui auraient des vélléités de vendre leur résidence secondaire en Provence, dans le golfe du Lion ou dans le golfe de Gascogne pour venir prendre le frais, réchauffement climatique oblige, dans ce qui serait un Center parc de luxe pour bobos urbains en plein cœur du Vercors.
L'écologie, la forêt, les arbres, la biodiversité, l'eau, l'argument de la défense de l'environnement et de la nature, c'est bien beau. Mais ce n'est pas ce qui fera reculer les bétonneurs. Parce que, comme il est à juste raison écrit dans l'article de Basta!, le ski, c'est des millions, alors que l'immobilier en montagne, c'est des milliards. Les stations de sports d'hiver françaises n'ont jamais vécu du tourisme, mais de l'immobilier...
On reste cela étant un peu sur notre faim avec l'article de Basta! Les journalistes n'ont pas pris la peine d'enquêter sur les autres investisseurs de Infinity Nine Mountain, société dont Tony Parker n'est bénéficiaire qu'à 59%. On remarque par exemple sur pappers.fr que son directeur général est Federaly, un groupe immobilier lyonnais dirigé par Ruben Jolly. Quel est le rôle de Tony Parker? Tête de gondole et investisseur passif se contentant de toucher le produit de son placement ou bien investisseur actif ? Quelles sont ses relations avec Reuben Jolly, le parton de Federaly, qui sponsorise l'équipe LDLC ASVEL FEMININ dont Tony Parker est l'actionnaire majoritaire depuis 2017 ?
Même remarque pour les deux gros projets immobiliers, le Hameau des Arolles et Ananda Resort et leurs montages financiers. Il est par exemple d'usage de constituer une société de développement et de commercialisation par projet, dont le financement sera bancaire et en grande partie in fine, c'est à dire que le principal et les intérêts sont remboursés en fin de commercialisation (ou par tranche de commercialisation).
Tout un paquet de questions en suspend, de celles que les promoteurs immobilier n'aiment généralement pas qu'on pose.
Tenez, nous à L'Eclaireur, allons-nous nous y coller. Parce que depuis le rachat par Infinity Nine Mountain de la station de Villard de Lans en 2019, rien n'est sorti de terre, et à notre connaissance aucun permis de construire n'a été délivré.
"On voit arriver le climat comme nouvelle variation naturelle du tourisme”
En écho à notre précédent article ("Pas de dunk pour Tony Parker"), nous remettons les propos du géographe Philippe Bourdeau interviewé en 2015 par nos soins dans le cadre d'un webdoc consacré au changement climatique dans les Alpes. Propos qui dessinaient ce que l'on voit s'organiser aujourd'hui.
"On commence à voir des gens qui reviennent en montagne l'été pour trouver une forme de fraicheur alors qu'en espace urbain ou même sur le littoral, ils ne trouvent plus ce confort climatique. Et là, on peut imaginer qu'il y aura un retour aux sources historiques du tourisme quand les aristocrates au 19e siècle nomadisaient de stations littorales l'hiver en stations de montagne l'été à la recherche de la douceur sur le littoral pendant l'hiver et de la fraicheur en montagne pendant l'été".
"On voit arriver le climat comme nouvelle variation naturelle du tourisme alors que depuis un siècle, on s'intéresse surtout à des variables culturelles, économiques, l'apparition de nouvelles activités comme les sports d'hiver. Le climat est là un élément qui vient modifier la donne".
Fuite en avant des grosses stations de ski qui continuent de s'équiper ? "Objectivement, elles n'ont pas tort puisqu'elles sont déployées, équipées pour faire face aux changements climatiques avec des productions de neige de culture, avec une montée en altitude, avec une recherche de clientèle internationale. On voit bien à l'échelle de la France une quinzaine de très grandes stations de rang international qui pourraient tirer leur épingle du jeu d'une logique de sanctuarisation du ski parce que pour plusieurs décennies et même jusqu'à la fin du 21e siècle, elles pourront continuer à proposer une offre de ski. Par contre, les stations en altitude inférieure ou disposant de moins de moyens ne pourront pas suivre. Il y a donc des attentes de report de clientèle. Cela s'explique clairement en termes de rationalité stratégique et économique".
Nordstream, suite - On ressort par voie de Der Speigel l’origine ukrainienne du sabotage, cousue de fil blanc, à un moment bien opportun
L'hebdomadaire hambourgeois affirme que tous les indices pointent vers Kiev quant au sabotage de Nordstream. Au moment où l'offensive ukrainienne se finit, comme prévu, en eau de boudin. Au moment où le ministre de la défense ukrainien, qui aurait détourné près de 400 millions de dollars depuis le début de la guerre, est limogé et remplacé par plus corrompu que lui. Au moment où le chef d'Etat major ukrainien est sur la sellette, car il faut bien trouver un lampiste qui portera la responsabilité de la défaite. Et Der Spiegel insiste sur le fait que Zelensky n'était pas au courant de l'opération visant les gazoducs. Sornettes et billevesées.
L'Ukraine n'a jamais possédé les capacités nécessaires à la planification et à la réalisation d'une telle opération. D'une complexité rare, ce sabotage a nécessité des mois de préparation: reconnaissance de l'endroit propice pour déposer les charges, conception et test de ces charges, entrainement des plongeurs, des équipes logistiques et de sécurité; déclenchement des charges etc.
Ce sabotage n'a pas pu être réalisé à partir d'un voilier de 12 mètres. Plonger à plus de 60 mètres nécessite une chambre de décompression, que ne peut pas accommoder un bateau de cette taille. Bateau qui n'a pas non plus la capacité de transporter le matériel et surtout les explosifs nécessaires, qui ne sont pas de simples pains de plastic. Les gazoducs sous-marins sont réalisés en acier blindé coulé dans du béton. Ils sont prévus pour résister à des tremblements de terre. Les percer revient à percer le mur d'un bunker. Il faut des charges façonnées particulièrement puissantes, donc très lourdes.
Le détroit de Bornholm où a eu lieu le sabotage est situé dans ce qu'on appelle en jargon otanien les "Baltic approaches". C'est la zone maritime la plus surveillée au monde, puisque c'est par là que la flotte russe du Nord accède à la haute mer. Une densité de radars, d'hydrophones et de capteurs telle que celui qui pète dans la mer est immédiatement repéré. Sans compter la surveillance satellite et électronique permanente. Il est impossible qu'un bateau s'arrête les quelques heures nécessaires à l'opération sans provoquer l'intervention immédiate des gardes côtes et des marines de guerre danoises et suédoises.
Quand un service planifie une telle opération dont le résultat va forcément se voir, il prévoit d'effacer ses traces. Quoi de mieux pour ce faire que de charger une équipe d'en créer de fausses - passeports, transactions par cartes bancaires, traces d'explosifs dans un voilier etc. - constituant une fausse piste suffisamment crédible pour contenter enquêteurs et médias ? Il est donc possible qu'un commando ukrainien ait bien loué le voilier à partir d'une vraie-fausse agence située en Pologne dont la propriétaire est ukrainienne. Il est fort possible qu'un commando ukrainien ait navigué pendant trois semaines dans la Baltique, laissant traces d'ADN et d'explosifs dans le bateau. Mais il ne peut s'agir que d'une histoire de couverture, qu'est venu perturber Seymour Hersch avec ses révélations.
Histoire de couverture que l'on doit aux Américains, complaisamment relayée par les services néerlandais (totalement inféodés aux Américains), par les services allemands (totalement inféodés aux Américains), et validée par des dirigeants allemands et français en dessous de tout. Quant à Der Speigel, n'oublions pas que comme tous les grands médias européens, il fut stipendié par la CIA durant la guerre froide et n'a jamais eu de scrupules à publier des articles de commande. Quand on constate la propagande et les infox qui sont propagées dans les grandes presses allemande, française et anglaise, quel crédit peut-on donner à ce qu'on nous présente comme une enquête ?
La réalité, la seule possible, est simple: les USA et la Norvège ont réalisé ce sabotage avec la complicité passive du Danemark et de la Suède, comme l'a relaté Seymour Hersh. Des Etats membres de l'Otan ont commis un acte de guerre contre d'autres Etats membres de l'Otan, en premier chef l'Allemagne et la France. Cela signifie tout simplement que l'explosion de l'OTAN est inéluctable. Comme celle de l'UE, dont la Suède et le Danemark sont membres. La fable qu'on nous raconte là n'est qu'une tentative puérile de les éviter.
Pour Gérald Darmanin, la lutte contre le trafic de drogue relève du maintien de l'ordre
- Elève Darmanin, levez-vous! Bon, élève Darmanin, pouvez-me dire où sont produits les stupéfiants consommés en France?
- Bah, le cannabis essentiellement au Maroc, la cocaïne en Amérique du Sud, l'héroïne en Afghanistan et les drogues de synthèse en Asie, au Benelux et en Europe de l'Est ...
- Donc tous ces stupéfiants sont importés ?
- Bah oui...
- Qui a la charge de contrôler l'ensemble des marchandises qui arrivent à nos frontières ?
- Bah, la police de l'air et des frontières ?
- Réfléchissez élève Darmanin ! Réfléchissez ! La PAF contrôle les personnes. Qui contrôle les marchandises ?
- Heu, la douane ?
- Voilà ! Et donc si on veut lutter contre le trafic de stupéfiants, il faut...
- Bah plus de douaniers. Eh mais c'est pas moi ça M'sieur, c'est Le Maire !
- Savez vous que vous êtes presque désespérant, élève Darmanin ? Autre question : qui est chargé de mener les enquêtes sur les trafics de drogue ?
- Bah, les stups
- Et les stups c'est un service de quoi ?
- Un service de lutte contre le trafic de stupéfiants?
- Ah ne me prenez pas pour une buse élève Darmanin ! Quelle est la nature des brigades des stups. C'est un service de police ...
- Heu, judiciaire ?
- Oui, élève Darmanin. Donc si on veut mieux lutter contre le trafic de drogue il faut...
- Plus d'enquêteurs et de magistrats? Eh mais c'est pas que moi ça M'sieur, c'est aussi Dupont-Moretti !
- Alors pourquoi, sombre andouille, envoyez-vous des CRS dont le métier est le maintien de l'ordre ?
- Parce que c'est tout ce que j'ai et les CRS sont très visibles, ça fait des reportages sur les chaines infos et dans la presse locale, et puis je peux twitter ...
- Impact réel sur le trafic de stup' et les crimes et délits afférents tels que les règlements de compte ?
- Bah aucun ...
- Vous prenez donc les Français pour des brêles en vous vantant de mesures qui ne sont même pas encore du mercurochrome sur une jambe de bois, élève Darmanin. Vous ne faîtes pas l'effort de lutter contre la came, vous amusez la galerie !
- Mais heu! Moi aussi je veux être président de la République en 2027 !
Karfunkel, Karfunkel, mais cela sonne Europe de l'est et même Hongrie, comme, voyons? Soros, par exemple?
Combien de ce genre se trouvent donc parmi les "démocrates" au pouvoir en ce moment aux US?