Pinocchio ; Partir ! ; Malin Satrape ; Des clous ; Lumière Tango ; Téléréalité - L'info sous les radars
Ces deux premières semaines de juillet, L’Eclaireur prend des vacances, les premières depuis deux ans. Le rythme de nos publications va donc ralentir jusqu’au 17 juillet.
Au nom de la loi, oraison funèbre. Le droit international prohibe de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat souverain. Donc le coup d’Etat de Maïdan est un crime.
L’Otan est donc le G7 et “en même temps” l’UE…
Pinocchio. Olivier Dussopt est un menteur. Pathologique. Vous vous souvenez de la retraite minimum à 1 200 euros pour tous? Un mensonge. OIivier Dussopt remet le couvert en affirmant que bénéficier du RMI était assujetti à une logique de contrepartie. C’est parfaitement faux. La loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 instituant le RMI prévoyait que pour en bénéficier, il fallait :
résider en France métropolitaine ou dans un département d'outre-mer;
être âgé d’au moins 25 ans, ou avoir un ou plusieurs enfants à charge ou être enceinte, (ou sans avoir d'enfants, vivre seul(e)ou en couple) ;
pour les étrangers (non ressortissants de l’UE), être titulaire d’une carte de résident ou d’un titre de séjour justifiant d’un séjour régulier en France depuis au moins cinq ans ;
ne pas avoir de revenus ou avoir des revenus dont le montant total est inférieur au RMI. Lorsque les ressources sont difficilement déterminables, notamment pour les professions non salariées, elles sont évaluées forfaitairement par le Conseil général à l'ouverture du droit, puis annuellement ;
ne pas être élève, étudiant, stagiaire, sauf si la formation suivie constitue une activité d’insertion prévue par le contrat d’insertion.
Toucher de l’argent contre une contrepartie, cela s’appelle soit du commerce, soit du travail – pas de l’immersion. Si le gouvernement s’amuse à exiger des heures de travail contre le RSA, les tribunaux s’empresseront de requalifier cela en emploi. Et en absence de contrat de travail, ce sera considéré comme un CDI.
La Macronie - composée de gens peu intelligents et pas inventifs - copie avec sa “loi sur le plein emploi” la catastrophique réforme allemande dite “Hartz”, celle qui a notamment créé les “minijobs” à 520 euros/mois sans protection sociale ni retraite . Ces minijobs pour lesquels les Allemands ont tellement besoin de main d’œuvre étrangère non qualifiée…
Nous prenons un gros risque en écrivant cela. Celui de finir au trou. La preuve.
Partir ! Partir ! On a toujours un bateau dans le cœur ! Bonaparte eut l’Ile d’Elbe et cent jours après, Sainte Hélène. Zelensky, qui n’a jamais eu de génie (la coke ne remplace pas le talent) et certainement pas celui de notre Napo national, a l’île des serpents. C’est plus petit. A sa taille. Il y sera en famille.
Malin Satrape. Erdogan a tout compris. L’UE n’est qu’une succursale de l’Otan. Il les renvoie dos à dos. En fait, Erdogan rend un fier service à la Suède et à l’Europe, qui devront choisir un jour ou l’autre entre l’Otan et l’UE, entre être maître de notre propre destin chez nous ou bien continuer d’être les laquais de Washington.
Pathétiques sont les grands cris de victoire unanimes en Occident parce qu’Erdogan a accepté de demander au parlement turc de ratifier l’entrée de la Suède dans l’Otan – parlement qui va prendre son temps et vraisemblablement s’empresser de ne pas le faire. Erdogan est un redoutable politicien qui sait parfaitement mener sa barque et n’agit que dans ce qu’il considère être l’intérêt de la Turquie. Depuis près de vingt ans, il se contrefiche de rentrer dans l’Union européenne, qui n’a rien à offrir à la Turquie qu’elle n’ait pas déjà. En revanche, personne en Europe ne précise le prix que l’on va payer pour le simple acquiescement d’Erdogan, qui n’est assorti d’aucune obligation de résultat.
Tout cela pour tenter de dissimuler la défaite totale en Ukraine des USA, de l’Otan et de l’UE. Et si le sommet de Vilnius était en fait les obsèques de l’alliance atlantique ?
Manger des clous. Le Monde, grand journal de déférence du soir, rapporte cet incroyable scoop : en période d’inflation, quand leur pouvoir d’achat fond comme neige au soleil, les Français préfèrent manger plutôt que refaire la chambre du petit dernier. Il paraît même qu’il y en a qui préfèrent, pour manger, faire la vaisselle et la lessive à la main plutôt que de remplacer les appareils électro-ménagers qui viennent de lâcher au bout de vingt ans. Les Français sont bizarres. Mais bizarres.
Lumière tango. Ah là, nos ami latinos, ils l’ont roulée dans une tortilla et bouffée toute crue façon burrito, la Ursula. En plus ils ont refusé de prendre position en faveur de l’Ukraine dans un conflit qui ne les concerne pas, qui se déroule à 8 000 km de chez eux sur un continent qui n’est pas leur pour des intérêts qui ne sont les leurs – même s’ils en souffrent du fait des sanctions que nous imposons sur la Russie et sur tous ceux qui refusent de la sanctionner. Ils ont également refusé la participation de Zelensky. Les producteurs et les grossistes ne rencontrent jamais le consommateur. C’est le principe.
Téléréalité. Oui bonjour, M. Martin-Grenier? Oui, c’est le docteur. Alors j’ai fait l’analyse de vos scanners depuis le début pour que mon diagnostic soit un cancer du poumon. Mais il ne s’agit pas de faire une analyse cancérologique uniquement pour faire plaisir. Un expert a le devoir d’être objectif et peut exprimer des doutes. C’est peut-être une sclérose en plaque. A bon entendeur…
Quand on analyse, on analyse des faits avérés, froidement, sans passion et surtout sans préjuger du résultat final de l’analyse. L’analyse ne vise pas un état fini prédéterminé, mais est l’opération par laquelle on décompose un ensemble constitué, pour en déceler l'autonomie des parties, pour en apprécier mieux la congruence ou la finalité, ou simplement pour rendre accessible chacun de ses éléments.
Patrick Martin-Grenier est l’un des “experts” autoproclamés en permanence sur LCI, chez Darius Rochebin. Il est professeur à Sciences Po Paris et “spécialiste” des affaires européennes. Et après on vient s’étonner du niveau et de la bêtise de nos “zélites”… M. Martin-Grenier analyse la victoire de l’Ukraine alors que l’Ukraine est systématiquement laminée depuis 18 mois. Tout ce qui importe est de paraître sur les plateau de téléréalité en continu, de pouvoir raconter n’importe quoi, et que surtout les Ukrainiens continuent à mourir pour rien par dizaines de milliers. Car le jour où cette guerre s’arrêtera, on passera à autre chose.
Un seul : ne pas se prendre de gamelle en descendant ou en montant la passerelle.