Suite à la garde à vue de Bernard Bensaïd, le PDG du "groupe" Avec et du GHM, notre article sur l'association AAPPUI est reporté au 10 janvier
eclaireur.substack.com
Bernard Bensaïd a été interpellé ce 9 janvier au matin à Paris et placé en garde à vue suite à la plainte déposée par les syndicats CGT et FO en juin dernier. Cours normal de la justice ou bien situation explosive politiquement notamment à cause de l’effondrement du système de santé ? Sans doute les deux. D’autant que la situation était urgente. M. Bensaïd allait procéder aujourd’hui à une nouvelle ponction de la trésorerie du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble sous la forme d’un emprunt de 2,7 millions d’euros, portant le montant des fonds ainsi exfiltrés dans une coquille vide sans activité, ni salariés ni fonds propres depuis mars 2022, à plus de 10 millions d’euros.
François Touret de Coucy, procureur adjoint de Grenoble chargé de l’enquête, a déclaré par communiqué de presse :
M. Bernard BENSAID a été interpellé ce matin lundi 9 janvier 2023 à Paris et placé en garde à vue. Bernard BENSAID est président de l'union mutualiste pour la gestion du groupe hospitalier mutualiste (UMG-GHM) - ou clinique mutualiste de Grenoble - et président directeur général de la société anonyme AVEC (nom commercial DOCTE.GESTIO). Il va être ramené à Grenoble pour être entendu sur les infractions de prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics. Le parquet communiquera à nouveau à l'issue de la garde à vue.
Sur la procédure visant le PDG du “groupe” Avec, voici ce qu’a déclaré en interne un membre de la direction du Groupe Avec.
“Suite à la plainte contre X déposée par une organisation syndicale opposée de longue date à la reprise de l'UMG-GHM par le Groupe AVEC, Bernard Bensaid est entendu ce lundi par la Police Judiciaire à Grenoble. Comme l'a fait le Groupe depuis que l'enquête préliminaire a débuté, tous les éléments souhaités seront fournis aux autorités de police afin de démontrer que les accusations contre X ne sont pas fondées en droit et qu'elles s'inscrivent dans un combat procédurier d'opposition au Groupe AVEC.”
Une garde à vue n’est pas une mise en examen et encore moins une condamnation. M. Bensaïd, dont le domicile a été perquisitionné tout comme le siège du groupe à Vincennes, bénéficie de la présomption d’innocence.
Il sera en revanche intéressant de voir l’issue de sa garde à vue. Présentation à un juge d’instruction pour mise en examen ? Détention provisoire ? Contrôle judiciaire ? Si oui ,avec quelles mesures d’interdiction de contact et de parution ? Dans les affaires financières, il est critique que les mis en cause ne puissent pas détruire ou altérer des éléments de preuve. Ou bien remise en liberté sans mesure de coercition ?
Restant fidèles à deux de nos principes qui sont (1) de ne pas faire de faits divers et (2) ne pas rapporter l’écume des réactions opportunistes de ceux qui ont intérêt à s’exprimer après s’être longtemps tus (nous avons déjà interrogé des élus compétents dans ce dossier et nous avions dès la semaine dernière prévu une interview avec Christophe Ferrari, le président de la Métropole grenobloise. Elle aura lieu), nous continuons à tracer patiemment notre sillon en vous relatant les résultats de notre enquête, débutée il y a plus de six mois.
Suite à la garde à vue de Bernard Bensaïd, le PDG du "groupe" Avec et du GHM, notre article sur l'association AAPPUI est reporté au 10 janvier
Suite à la garde à vue de Bernard Bensaïd, le PDG du "groupe" Avec et du GHM, notre article sur l'association AAPPUI est reporté au 10 janvier
Suite à la garde à vue de Bernard Bensaïd, le PDG du "groupe" Avec et du GHM, notre article sur l'association AAPPUI est reporté au 10 janvier
Bernard Bensaïd a été interpellé ce 9 janvier au matin à Paris et placé en garde à vue suite à la plainte déposée par les syndicats CGT et FO en juin dernier. Cours normal de la justice ou bien situation explosive politiquement notamment à cause de l’effondrement du système de santé ? Sans doute les deux. D’autant que la situation était urgente. M. Bensaïd allait procéder aujourd’hui à une nouvelle ponction de la trésorerie du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble sous la forme d’un emprunt de 2,7 millions d’euros, portant le montant des fonds ainsi exfiltrés dans une coquille vide sans activité, ni salariés ni fonds propres depuis mars 2022, à plus de 10 millions d’euros.
François Touret de Coucy, procureur adjoint de Grenoble chargé de l’enquête, a déclaré par communiqué de presse :
Sur la procédure visant le PDG du “groupe” Avec, voici ce qu’a déclaré en interne un membre de la direction du Groupe Avec.
Une garde à vue n’est pas une mise en examen et encore moins une condamnation. M. Bensaïd, dont le domicile a été perquisitionné tout comme le siège du groupe à Vincennes, bénéficie de la présomption d’innocence.
Il sera en revanche intéressant de voir l’issue de sa garde à vue. Présentation à un juge d’instruction pour mise en examen ? Détention provisoire ? Contrôle judiciaire ? Si oui ,avec quelles mesures d’interdiction de contact et de parution ? Dans les affaires financières, il est critique que les mis en cause ne puissent pas détruire ou altérer des éléments de preuve. Ou bien remise en liberté sans mesure de coercition ?
Restant fidèles à deux de nos principes qui sont (1) de ne pas faire de faits divers et (2) ne pas rapporter l’écume des réactions opportunistes de ceux qui ont intérêt à s’exprimer après s’être longtemps tus (nous avons déjà interrogé des élus compétents dans ce dossier et nous avions dès la semaine dernière prévu une interview avec Christophe Ferrari, le président de la Métropole grenobloise. Elle aura lieu), nous continuons à tracer patiemment notre sillon en vous relatant les résultats de notre enquête, débutée il y a plus de six mois.