Aux Deux-Alpes, la justice passe son tour
Mic-mac aux Deux-Alpes autour de l'affaire du contrat d'exploitation de la station de ski. Après les élections, la note risque d'être salée pour la station de ski.
Aux Deux-Alpes, les discussions et négociations vont bon train après la démission de huit conseillers municipaux et l’organisation de nouvelles élections municipales, les 18 et 25 juin prochains. Deux candidats sont pour l’heure officiellement sur les rangs. On retrouve l’ex-maire des Deux-Alpes, Stéphane Sauvebois, qui avait été battu en 2020 et avait dû laisser son fauteuil à Christophe Aubert, lequel ne repartirait pas, tout du moins en première ligne.
On y trouve aussi Jean-Philippe Blanc, nouveau venu sur la scène politique locale et qui avait fait un passage relativement rapide, entre 2017 et 2020, à Meylan, après la mise en examen de Marie-Christine Tardy 1 et la démission de son successeur. « J’ai été élu pour remettre de l’ordre dans cette mairie », résumait-il au Dauphiné Libéré en 2019.
Bis repetita aux Deux-Alpes où manifestement l’ex-ingénieur au CEA de Grenoble et qui fut l’adjoint au chef de corps du 93e régiment d’artillerie de montagne (en tant que réserviste) a été appelé à la rescousse ?
Car on ne peut pas dire que l’ordre règne sur les hauteurs. De fait, la commune et ses administrateurs se retrouvent dans un tourbillon judiciaire. En attendant l’issue, pénale, de l’enquête ouverte par le parquet de Grenoble, où des soupçons de favoritisme entachent la passation du contrat de concession du domaine skiable des Deux-Alpes – remporté par la Sata (Huez) – c’est devant une autre juridiction que le sort de la station de ski va se jouer dans les semaines à venir.
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