Négociations policières; retour en Syrie; Etats-Unis d'Europe ; Faîtes la guerre, pas l’amour; Zones de fortes exonérations... L'info sous les radars
“Dans la presse, seules les publicités disent la vérité.” - Thomas Jefferson.
Solidarité nationale. L’effondrement, le pourrissement de la police nationale a été causée par l’autorisation des syndicats, à qui les pouvoirs politiques successifs ont sous-traité la gestion des ressources humaines… C’est la raison pour laquelle la police protège le pouvoir plutôt que les citoyens, car c’est comme cela que les syndicats obtiennent des avantages corporatistes, comme par exemple l’exemption de l’obligation vaccinale …
Des syndicats policiers que l’on n’a non plus pas beaucoup entendu sur la réforme de la police judiciaire qui entrera en vigueur fin 2023. Réforme qui se traduira notamment par la mise en place d’un directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet, qui aura autorité sur tous les services de police d’un département. Cela pose dans les faits la fin de la PJ, qui par nature opère sous le commandement de l’autorité judiciaire, et non pas sous celui de l’exécutif. Un pas supplémentaire vers la république bananière ?
Militarisation. Qui se souvient de l’attaque à l’arme chimique (chlore) en 2018 à Douma en Syrie, imputée aux forces de Bachar Al Assad ? Elle avait justifié des frappes américaines, anglaises et françaises. Problème : la Russie avait négocié dès 2014 la remise de l’ensemble de l’arsenal chimique syrien à l’ONU, arsenal qui fut détruit sur un bateau spécialisé dans les eaux internationales au large de la Syrie.
Assez rapidement, l’origine de cette attaque avait été contestée. Le rapport d’enquête de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) semblait avoir été manipulé par de hauts responsables pour accuser le régime syrien, allant à l’encontre des conclusions de ses experts dépêchés sur le terrain. Il s’avère aujourd’hui que l’attaque a été très vraisemblablement perpétrée par des groupes armés “clients” des Etats-Unis, et que les armes chimiques utilisées ont été fabriquées avec des précurseurs dont l’origine est occidentale.
S’agit-il encore d’une opération sous faux drapeau fomentée afin de créer le prétexte justifiant les frappes occidentales ? Si c’est le cas, c’est un crime de guerre. Et une leçon dans ce qu’est “l’ordre mondial basé sur les règles”, comprendre celles décidées arbitrairement par les USA, qui ne reculent devant rien pour justifier l’usage de la force, en corrompant les institutions internationale à des fins politiques qui ne servent que les intérêts américains.
Macron n'est donc qu'un émetteur ? Vous reconnaissez donc qu'il est passif en ce qui concerne le programme ?
Etat des lieux. “Le véritable homme d'Etat est celui qui s'institue arbitre impartial entre ses ambitions et l'intérêt général” a dit Firmin van den Bosch. Emmanuel Macron ne connait que lui-même. Et puisqu’il n’est lui-même que l’expédient de ceux qui l’ont fait élire, il est lui même un expédient.
La preuve, par le principal rédacteur de la Constitution de la Ve République, Michel Debré.
Nobody’s business but our own. Tranquillou billou, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken décide de l’élargissement de l’UE à la Serbie et au Kosovo. Les USA sont membres de l’UE maintenant ? Comme quoi les peuples en Europe ne comptent pas.
Le Kosovo est un pays mafieux qui n’a pas sa place dans l’Union européenne. Pas plus que l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie, autres pays mafieux. La Serbie, c’est un cas plus intéressant et surtout plus compliqué, car il n’est pas dit que les Serbes soient des grands fans de l’intégration européenne, ayant déjà été échaudés par la Yougoslavie, et les frappes de l’Otan en 1999.
Les tentatives d’isolement de la Russie ont échoué de partout dans le monde, elles échoueront aussi en Europe. Les agitations américaines deviennent pathétiques.
Faîtes la guerre, pas l’amour. Les USA font tout pour saborder les efforts chinois d’obtenir un cessez-le-feu, alors que l’Ukraine est au bord de l’effondrement, et que les Russes fourbissent leurs armes pour leur grande offensive ou laminer celle que préparent les Ukrainiens. Pour une seule raison : ce ne seraient alors pas les USA qui paraîtraient les faiseurs de paix, autant pour la pax americana.
Un tel niveau de cynisme pour obtenir d’illusoires bénéfices politiques aux prix de centaines de milliers de morts est un crime contre l’humanité.
Zones de fortes exonérations. Au train où vont les choses, on ne sait ce qu’il va rester des zones de faibles émissions prévues de manière aussi infondées qu’injustes pour interdire progressivement la circulation dans les plus grosses agglomérations. Tout le monde y va de son calendrier. Dans les Alpes, on a le choix des dates entre Grenoble (1er juillet 2023), Chambéry, Annemasse et Annecy (2025) et Lyon (2028), Valence ayant été exonérée de la main du ministre.
Tout le monde y va aussi de sa dérogation. A Grenoble, qui dans la région va ouvrir le bal, en plus du flot de dérogations catégorielles, un pass libre accès de 12 jours est prévu et les “petits rouleurs” seront exonérés d’interdiction.
“Du point de vue du bilan carbone, il serait en effet illogique de se débarrasser d’une voiture pour mettre en circulation un véhicule neuf ayant nécessité des ressources et de l’énergie”, justifie le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari sur Place Gre’net. Rappelons que l’idée initiale est d’améliorer la qualité de l’air sur la base de vignettes Crit’air ouvrant et fermant les portes des ZFE (entre autres), sur lesquelles aucune évaluation n’a jamais été faite. Du solide et éprouvé quoi.
Albiez, ton univers (im)pitoyable. En Savoie, on lave désormais plus blanc que blanc. On avait laissé la petite station de ski et charmant village d’Albiez, sous le coup d’une enquête judiciaire ouverte pour favoritisme, à ses dérives de gestion communale, ses élections partielles et son nouveau conseil municipal, désormais fort d’une véritable opposition. La reprise en main n’a pas tardé. Le site internet de la ville est désormais d’une quasi-totale transparence. Un règlement municipal (qui a dû être amendé une vingtaine de fois) a été mis en place. Une charte de l’élu local, visant à prévenir tout conflit d’intérêt (on se demande bien pourquoi) est née. La commune s’est même dotée d’une commission d’appel d’offre permanente alors que rien dans la loi ne l’y obligeait.
C’est que, d’après nos informations, la publication du rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la commune, est imminent. Et qu’il n’est pas tendre. Et pas seulement pour Albiez. Sa lecture devrait également éclairer le peu d’empressement du Département de la Savoie à répondre à nos questions (voir à ce titre nos articles dans la rubrique “Archives” de L’Eclaireur). A suivre donc…