Vladimir Poutine vient d’annoncer une refonte de la doctrine russe de dissuasion nucléaire. Auparavant, la riposte par feu nucléaire en cas de menace sur les intérêts existentiels de la Russie ne s’appliquait qu’aux puissances nucléaires. Désormais, tout Etat non doté protégé par une une puissance nucléaire, au sein d’une alliance ou pas, pourra être frappé. C’est ainsi l’ensemble des pays membres de l’Otan et des candidats à l’accession à l’Otan qui pourront être frappés.
Autant dire que les rodomontades d’Emmanuel Macron quant au partage de la dissuasion française avec L‘UE ont porté leurs fruits…
Jacques Sapir n’est pas qu’économiste. Il a développé une expertise dans les affaires stratégiques et l’armement à la Fondation pour la recherche stratégique puis au ministère de la défense.
Il revient sur la tribune d’Oleg Nesterenko et la dératification russe du traité d’interdiction des essais nucléaires, que les USA et les pays proliférateurs (Israël, Pakistan, Inde et Corée du Nord) n’ont jamais ratifié.
[ Armes nucléaires ] "Aujourd’hui, la prolifération est encore maîtrisable mais demain ?"