La stratégie est limpide. Elle consiste à maintenir le système capitaliste et les rapports de force qui le sous-tendent dans l’état dans lequel il a émergé de la Première Guerre mondiale. Il s’agit de limiter le potentiel de croissance de certaines régions et de certains pays afin que des concurrents n’émergent pas tout en s’assurant d’une demande mondiale suffisante pour nourrir la croissance.
Le climat est aujourd’hui l’outil de cela, comme le furent les stratégies de réduction de la pauvreté dans les années 1980-90. Autant dire que c’est raté, la Chine ne se contentant pas, à juste raison, de rester l’usine du monde ad vitam æternam. Avec les réels risques de guerre que cela comporte.
Les USA comptent bien faire amortir par l’Europe les crises migratoires que la limitation du développement induite par les mesures “pour le climat” provoquera immanquablement du fait de la démographie africaine, avec les risques de conflits civils graves que cela comporte.
Il n’y a somme toute pas pire impérialisme et néocolonialisme que le climat…
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