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"Il ne faut pas non plus être nostalgique de l'agriculture de nos arrières grands-parents"
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"Il ne faut pas non plus être nostalgique de l'agriculture de nos arrières grands-parents"

Eric Feraille, le président sortant de France nature environnement en Auvergne Rhône-Alpes revient sur la crise agricole alors que la colère des agriculteurs reprend en France et en Europe.
Eric Ferraille

Agriculture n’est pas incompatible avec protection de l’environnement, mais les politiciens écologistes n’y entendent rien, avance Eric Ferraille, professeur de médecine et président sortant de France nature environnement pour la région Auvergne Rhône-Alpes, aujourd’hui son trésorier.

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Industrialisation et financiarisation du secteur agricole, concentration de l’aval des filières, pression sur les prix corollaires d’une agriculture intensive qui n’arrive pas à nous nourrir puisque le déficit commercial agricole ne cesse de croître, surendettement chronique, gestion imposée et aberrante des exploitations, folie bureaucratique, politique agricole française à la dérive cogérée par l’Etat et le principal syndicat agricole, Union européenne qui systématiquement sacrifie l’agriculture à d’autres intérêts. Autant de sujets pressants que le gouvernement semble peu pressé de régler, pas plus aujourd’hui que ces trente dernières années.

Comment sortir de la nasse que nous avons nous-mêmes posée dans les années 1990 ? Les agriculteurs ont prévu des blocages et autres actions au moment du salon de l’Agriculture. Gabriel Attal et Emmanuel Macron ont tout promis mais rien donné. La FNSEA et les trois autres syndicats semblent être dépassés par leur base.

Pourtant, les solutions relèvent du bon sens paysan, affirme Eric Ferraille. Et d’un peu de courage politique, qualité très rare.


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